Genèse

Début 2012, après plusieurs années consacrées à une démarche théâtrale, Fujio Ishimaru a eu envie, pour un nouveau projet, de retourner vers le mouvement. S’il a longtemps raconté des histoires, c’est dans un traitement s'éloignant du narratif qu'il s'est engagé. Quitter le passé pour chercher un nouveau langage qui ne serait ni théâtre, ni mime, ni butoh, ni vraiment danse non plus. 

Il a commencé à travailler seul au printemps 2012, a rassemblé plusieurs séquences, près d'une heure et demie de matières. Mais quelque chose ne prenait pas. Peut-être encore trop proche du mime classique, trop narratif, trop explicatif. En tous cas par rapport à ses envies.

 

Didier de Neck et moi lui avons alors proposé de tout remettre dans le tiroir, de prendre la difficulté par l'autre bout et de travailler avec des danseurs, de confronter le langage gestuel de sa formation de mime et de son expérience avec celui d'autres artistes. Une semaine par mois, le reste étant consacré à digérer ce travail et à tenter de l'intégrer dans son univers. 

Quatre rencontres. En juillet avec Colin Jolet, en août avec Sophie Leso, en septembre avec Jordi Vidal (rendez-vous réduit à 2 jours pour cause de quêtes inverses) et en octobre avec Dominique Duszynski.